La sensualité à Cannes n'est pas seulement une question d'érotisme, mais aussi un puissant vecteur de créativité. Les œuvres présentées, qu'il s'agisse de films, d'installations artistiques ou de performances, explorent souvent les frontières du désir et de l'identité. Des réalisateurs comme Abdellatif Kechiche nous plongent dans des récits où la sexualité est célébrée comme un art en soi, transcendant le simple aspect physique. La représentation du corps, les jeux de lumière et les choix musicaux participent à la création d'une atmosphère sensorielle unique. Dans ce contexte, comment percevez-vous l'évolution de cette sensualité dans les œuvres contemporaines présentées au festival ? Est-ce que l'érotisme devient un moyen d'expression artistique légitime ?